NOUVEL EP // Novembre 2013
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Auteur : Christos
Musiques & Arrangements : Sam Verlen
Enregistrement, mixage & réalisation : Damien Tillaut au studio Passage à Niveaux
Mastering : Sebastien Lorho
Pochette & Artwork : Filip Chretien
Les musiciens:
Robin Tixier: batterie, percussions, choeurs
Gilduin Descottes : basse, choeurs
Virginie Guilluy : moog MG-1, métallophone, percus, choeurs
Charlotte Faust : violon, choeurs
Fabrice Tabot (sur « Les oeillères ») : batterie
Didier Auffret (sur « Les oeillères ») : guitare électrique
Gwendoline Demont (sur « Les oeillères ») : violoncelle
Soazig Hamelin (sur « Les oeillères ») : violon
Damien Tillaut : guitares électriques, banjo, percus
Sam Verlen: guitare Gibson CF-100E, ukulélé soprano, pianet T (hohner), juno, korg polysix,orgue GEM sprinter, Grand-Orgue, chant
L’EP en écoute intégrale:
Les textes:
Je venais de vivre ce que l’on appelle communément une « crise de la trentaine » avec toutes ses remises en questions, ses envies de changements de cap radicaux, ses vieux rêves d’enfance refoulés qui refont surface…Pas étonnant du coup que je choisisse parmi tous les textes de Christos uniquement des textes évoquant ces sentiments et émotions. Ils les évoquent avec poésie, recul et parfois avec une touche d’auto-dérision qui dédramatise un peu les choses. Le point de départ du projet a été le texte « Les oeillères » qui parle des gens qui ne comprennent pas comment vous pouvez douter, vous trompez de chemin ou vouloir en changer. C’est pour moi un hymne au droit à l’erreur, nécessaire et même indispensable pour avancer et apprendre qui on est vraiment. Les autres textes parlent souvent du cerveau et des sentiments qui traversent nos petites têtes dans ces phases de transition de vie (je suis sûrement trop cérébral). Le nom du projet « Divagations » m’a été suggéré par Virginie et il m’a semblé tellement juste que je l’ai tout de suite retenu.
La musique:
Pour ce nouveau projet, je cherchais à revenir à des arrangements plus pop, lumineux et aériens, j’écoutais beaucoup de musiques 70′ (« Crosby Stills Nash and Young », les « Beach Boys », les « Who », les « Pink Floyd »). Je souhaitais mélanger les synthés analogiques/piano électrique avec les instruments acoustiques (violons, guitares acoustiques/ukulélé) et surtout saupoudrer chaque arrangement de beaucoup de choeurs. Le tout appuyé par une rythmiques basse/batterie très épurée (pas de mélodie, pas trop de notes) mais énergique. Côté influences chanson plus récentes, j’écoutais beaucoup Dionysos (j’aime beaucoup ce groupe) et Bashung, cela se ressent sans doute un peu dans ces musiques…
Je voulais aussi pouvoir adapter facilement les arrangements sur scène (à la différence du premier album) et aussi travailler avec la même équipe de musiciens pour le studio et la scène afin de pouvoir retranscrire l’univers sonore du disque en concert. Au final ce n’est pas vraiment le cas car on a beaucoup re-travaillé/épuré les arrangements et l’interprétation des chansons lors des résidences de création du concert mais les directions artistiques de départ sont restées.
Le résumé des aventures de studio jour après jour :
Résumé de notre première journée d’enregistrement…
Robin & Damien ont brillamment réalisé les enregistrements de batterie (avec un son bien boisé comme vous pouvez le deviner) sur les chansons “Le bout de ses seins”, “Mon vieux cerveau”, “Les palpitations” & “L’engeance”. C’est bon de retrouver le studio !
Le Passage à Niveaux est toujours aussi agréable pour travailler, on s’y sent bien et un peu comme à la maison.
Tous les zicos (Gilduin, Virginie, Charlotte) sont passés tour à tour aujourd’hui pour écouter Robin poser les fondations sur ces nouvelles chansons. Damien nous a proposé quelques unes de ses techniques japonaises (…américaines ?) : doublages de caisses claires distordues et autres secrets de fabrication dont je ne peux dévoiler la teneur ici…
Gaëlle (derrière l’objectif) était accompagnée d’un stagiaire, Adrien, avec qui on a pu essayé un joli jouet à photos à côté du studio: une chambre accordéonesque et impressionnante tant par sa taille que par son poids…j’ai hâte de voir le rendu de ces photos.
Résumé de notre seconde journée d’enregistrement…
En ce lundi matin, on a enregistré les parties basses de Gilduin en studio avec un vieux pré-amp Selmer qui convenait parfaitement aux arrangements des nouvelles chansons. Gilduin était tout stressé (comme à son habitude (:>D) ) mais il a super bien géré, il a pu peaufiner les détails et revoir certaines parties en fonction des suggestions de Damien. On a aussi eu la visite de deux participants de 16 ans au financement participant de l’EP via Octopousse à qui j’ai pu présenté le studio et comment on y travaillait… En fin d’après-midi, j’ai aussi enregistré quelques premiers claviers: mon pianet T (pour “Le printemps” & “L’engeance”) toujours sur le bon vieux Selmer, quelques nappes sur mon sprinter et du Juno sur “l’Engeance”. On s’est bien amusé avec le delay analogique sur le pianet, le résultat vient bien appuyer le côté mystérieux et hypnotique des couplets.
Résumé de notre troisième journée d’enregistrement…
Après avoir essentiellement écouté les autres jouer, c’était à mon tour d’enregistrer…aujourd’hui on a commencé par les parties ukulélés.
Comme c’est l’instrument sur lequel j’ai composé 3 des 5 chansons (“Mon vieux cerveau”, “Sidonie” & “Les palpitations”), on prend le temps de bien peaufiner l’enregistrement et on hésite pas à jouer les Mac Gyver pour enlever les bruits parasites… Juste le temps en fin de matinée pour enregistrer une petite guitare électro-acoustique (une vieille Gibson CF-100E de 1958, la première électro-acoustique ? Grand merci Vintage Guitare pour la loc ) avec une belle réverb à ressort. L’am est consacré à l’enregistrement des violons avec Charlotte qui nous a fait l’orchestre symphonique a elle toute seule…en enregistrant (en plusieurs fois) des parties violons harmonisées. On en a profité pour revoir un peu les arrangements au fil de l’eau (une fois les bases posées) et “Mon vieux cerveau” a désormais une toute autre allure. Damien s’est aussi amusé à repasser quelques violons dans des amplis…
Une journée bien chargée mais c’est bon de voir les chansons se dévoiler sous d’autres lumières que celles imaginées au départ et de les sentir prendre forme.
Résumé de notre quatrième journée d’enregistrement…
Ce matin, c’était au tour des synthés analogiques…Virginie et son petit MOOG MG-1 (très présent dans les arrangements des nouvelles chansons) ont bien épaté Damien : elle sonne cette bestiole ! J’ai juste ajouté une petite touche d’Arpeggiator (seule fonction manquant à ce petit moog) au Polysix pour appuyer un peu l’ambiance de “L’engeance”. Virginie a aussi sorti les Senza (piano à doigt) pour ponctuer d’un petit gimmick les couplets de “Sidonie”. Ensuite on a enchaîné sur les choeurs a un rythme plutôt effréné : il faut dire qu’il y en a énormément sur les chansons désormais et tout le monde chante. On a alterné méthodiquement les enregistrements de chaque pupitre (filles ensemble & mecs ensemble mais aussi duo & trio improbables) avec un rendu quand même très frais & spontané…Damien a joué les magiciens pour recréer l’ambiance à la beach boys que je cherchais sur les choeurs de “Sidonie”. Pour finir la journée décidément très dense aussi, Robin (& Charlotte au Triangle !!) ont ajouté quelques percus: tambourins, shakers, cabasa, calebasse, triangle, … Et puis on a fait les claps tous ensemble…et pour les claps, plus on est de fous, plus ça sonne…
Résumé de nos dernières journées d’enregistrement…
Après avoir enregistré l’essentiel des instruments/arrangements, vient le moment de poser mes voix lead sur le bel écrin réalisé précédemment…
Et j’avoue ne pas faire le malin ce matin, la pression monte et j’ai du mal à être à la hauteur des attentes de Damien qui veut m’amener ailleurs que sur mon terrain de jeu vocal habituel.
Mais le môsieur est un vrai coach, il m’y entraîne en douceur et intelligemment. Je lui fais entièrement confiance, je lui ai laissé les rênes ce n’est pas pour les reprendre au moment le plus crucial. Je réussis tout de même à enregistrer les 5 chansons dans la journée mais avec le doute au ventre de ne pas avoir fait le boulot correctement…
Avec le recul d’une journée et les retours positifs de Virginie & Gilduin, je me rassure: la direction prise est pertinente et me fait entrevoir la suite (la création du spectacle) sous un nouvel angle. La fin de journée et le lendemain sont consacrés à l’enregistrement de percus pour “Sidonie”, quelques re-amping de voix (passage dans une cabine Leslie pour un effet improbable), d’essais d’orchestre symphonique au synthé analogique (pour “Le bout de ses seins”) et de compléments de guitares électriques, banjo (interprétés par Damien). C’en est terminé pour cette intense et belle semaine de prises de son. Le mixage aura lieu dans quelques semaines…d’ici là, je vais enregistrer des parties de Grand-Orgue à l’église de Langueux pour compléter les arrangements de « L’engeance » et « Le bout de ses seins ».
LES DIVAGATIONS SUR SCENE
Quelques extraits du concert:
Extrait du concert au centre culturel de Liffré (22 Février 2014):
Captations en résidence sans public:
Les médias en parlent:
« Sam Verlen et son groupe efficace s’est posé en professionnel du spectacle. Avec des textes intelligents et des arrangements scéniques, musicaux et des choeurs d’une grande maîtrise, il aura emballé le public enthousiaste qui a demandé le rappel, debout. Mention particulière pour la présence du traducteur en langue des signes » Ouest-France (extrait d’un article sur le concert du 22 Février 2014 à Liffré)
« Sous ces mélodies imparables, sifflent certaines désillusions que d’autres nomment crise de la trentaine, de la quarantaine, etc. Ici les soubresauts décennaux deviennent poésie et prétexte à de belles chansons qui collent à la peau. » Bretagne Actuelle
« Cet EP est un enchantement pour les oreilles tant la production est bien faite et il est à découvrir sans attendre si vous pensez qu’en vous sommeille non seulement un vieux con mais aussi un enfant ! » Le cri de l’ormeau
« Bien écrit, finement orchestré, ce travail musical mérite crédit et preneur dans les mois à venir. » Nous Vous Ille
« Sur un bateau ivre ou en route pour Saturne, le poète pop rennais Sam Verlen sait voyager ; il nous invite ici à suivre ses Divagations. Le vagabondage a du bon, et la crise de la quarantaine n’a jamais été aussi épidé(r)mique. » Magazine Les Rennais
« Ces Divagations nous emmènent sur fond de pop et de chanson française vers les étapes plus ou moins naturelles de la vie, vers des moments où le doute s’empare de chacun en arrivant à un croisement, où les réglages un peu trop parfaits de l’existence se voient remis en cause par un grain de sable qui se glisse insidieusement dans un roulement … » Zicazine
Les partenaires/co-producteurs du projet :